8 Novembre 2017 : Tuk Tuk (Samosir, lake Toba)
Levés avec la pluie, pas top nous qui voulions retester la moto aujourd’hui. On prend le petit dej tranquillement en espérant que ça s’atténue… Que nenni ! On demande à louer pour la journée une moto à la réception de notre guesthouse (c’est le même prix partout de toute façon). Au moment ou nous nous préparions à partir, il pleut des cordes… L’un des gérants de la guesthouse nous court après en nous disant que c’est dangereux de partir sous la pluie. Le gars a l’air complètement paniqué !
Jojo n’est pas content il a envie de bouger ! Nous attendons que ça se calme et nous partons. Ca change d’hier, le scooter, automatique, est nickel et confortable. Un vrai plaisir ! Direction Bagus Bay guesthouse, pour s’assurer que le spectacle de danse de ce soir aura bien lieu ! Jojo, pas très réveillé, demande en anglais :is there a Batik spectacle tonight ?? En gros, Jojo a demandé s’il y avait une lunette en batik ce soir…Ils m’ont quand même compris et disent oui !
Arrivés dans le petit hameau sans nom au pied de la cascade, nous croisons Cornelius, un Allemand de 20 ans avec qui nous avons échangé hier soir à la guesthouse. Il nous parle du parcours pour accéder à la cascade, 40 min aller retour, un peu d’escalade…Parait faisable. On l’invite à venir voir le spectacle ce soir, il est emballé. Pendant ce temps, un gars trop chelou les yeux explosés fumant sa cigarette se poste à 1 m de nous. Il attend qu’on ait fini, puis marmonne un truc genre « vous avez besoin d’un guide, vous ne savez pas où c’est ». Non merci on se débrouillera !
Il faut chaud et humide, ça monte bien. Mégane râle (comme d’habitude^^), mais c’est le signe que tout va bien ! Nous nous perdons 5 min puis trouvons la piste grâce aux conseils avisés de Cornelius le prophète : « Suivez le pipeline » ! On rencontre un Anglais en chemin, qui était content de ne pas être tout seul. La piste monte bien et est très glissante, Mégane pas trop rassurée. Au bout d’une bonne heure, nous arrivons à une traversée de rivière assez casse-pipe. Mégane et l’Anglais restent sur place, le Joran-Outang tente l’affaire. Une petite escalade de 5 min sur des rochers glissants, et un joli spectacle s’offre à ses yeux : un genre de bassin dans lequel vient se déverser la cascade, assez haute (impossible de la prendre entièrement en photo, elle était trop proche). Nous redescendons trempés, les chaussures de Jojo sont passées de gris clair à marron. Au lieu de 40 minutes, nous avons mis le double, mais c’était chouette !
Lunch à TukTuk dans un resto réputé pour les pizzas mais assez cher, Jojo teste le babi paggang (porc barbecue cuit dans son sang ou un truc comme ça) et Mégane le saté de Poulet sauce cacahuète. Cher, mais le serveur est sympa : il dit à Jojo qu’il doit démarrer un business en énergie ici à Sumatra, et qu’il se ferait plein de dollars. Oui bien suuuuuur…ils vont me voir venir les indonésiens avec mon passeport d’ancien colonisateur ! Et puis c’est super contrôlé les investissements étrangers ici donc non merci, pas tout de suite ;)
Devant le peu de temps qu’il nous reste (il est déjà 16h00), nous tentons d’aller dans le Sud de Samosir…Mais une coulée de boue sur une route de montagne a eu raison de notre motivation et nous faisons demi-tour.
Nous passons par la belle route d’hier, et finalement arrivons près d’une minuscule île au large de Samosir, où nous vîmes également des Mimosa pudica (ici ce sont de mauvaises herbes épineuses), une étrange fleur lacustre et un buffle bizarre !
De retour à la Guesthouse, une petite douche dans le noir et hop, direction Bagus Bay Guesthouse avec notre ami Cornelius.
Nous ne sommes pas les seuls « Boulets » à être présents. Enfin une carte à cocktails digne de ce nom ! Jojo tente l’Arak attack, cocktail fait à base d’Arak, de jus de citron et de miel. On en apprend plus sur notre ami allemand, qui vient de passer une année en tant que volontaire au Timor de l’Est. Faut oser quand même ! Une Irlandaise, Vanessa, s’installe avec nous (nous l’avions déjà aperçue dans le ferry à l’arrivée) assez sympa. Elle a déménagé à New York et espère devenir une actrice. Hollywood, here I come ! La musique Batak est chouette, assez rapide et un peu country avec un genre de Banjo. Les danses sont un peu molles par contre ! Il font participer Mégane et ¾ des gens lors d’une danse commune, Jojo filme le tout et se marre. Séance musicale Batak par après, le chanteur principal nous rejoint à la fin du show et on échange quelques chansons. Deux Anglais (Keanu et Rebecca) ainsi qu’une Tchèque se joignent à nous. Ils sont très très très joyeux…Il faut savoir qu’ils aiment bien les champignons ici, et pas les champignons de Paris^^ Ils ont testé les champignons magiques, et ça fait de l’effet. On se marre bien rien qu’en les regardant ! Vers minuit la fatigue s’installe et on laisse la joyeuse compagnie sur place. Quelle soirée !
9 Novembre 2017 : Tuk Tuk - Parapat
La nuit n’aura pas été aussi longue qu’on l’aurait souhaité… des anglais se sont postés juste devant notre chambre et jouent avec un drone à 8 h du mat…super ! On finit par se lever, un peu bougon !
Dernier jour sur Tuk tuk, nous devons remballer toutes nos affaires et quitter la chambre pour midi.
Nous rendons la clé, et payons les nuits d’hôtel ainsi que les consommations effectuées sur la place. Le gérant se plante totalement dans ses calculs, mais en notre faveur ! Il s’en rendra compte plus tard dans la journée. On laisse nos gros sacs dans un local et on part se promener à pied autour de l’île. Aujourd’hui il fait bien lourd, on se traîne un peu…
Sur la route, on croise la famille de Belges qu’on avait vue hier sur le bord de la route. Le papa et son petit garçon avait eu un accident de scooter, mais rien de bien méchant, et Jojo était allé les voir pour s’assurer que tout allait bien.
On échange un peu avec eux, et on continue notre chemin. Jojo veut absolument passer par la road to the hell (route pour l’enfer). On essaye de la trouver mais on retombe sur la rue principale de Tuk Tuk.
On refait une boucle et on tombe sur un petit resto : Rosalie beer Garden. La gérante est super sympa, on y mange très bien et pour vraiment pas cher : 3.50 € pour deux incluant repas + jus de fruit frais avec kroepoek et café gratuit !
On retourne à la guesthouse et on glande un peu en attendant le ferry, qui se pointera juste après 17h00. On s’installe et on profite de la balade en bateau (pour une fois qu’il ne pleut pas !). Simona la Tchèque de la veille monte également à bord (le monde est petit), on discute pas mal. C’est une sacrée baroudeuse, elle nous donne quelques conseils pour la suite de notre périple (si on veut rester plus longtemps en Malaisie). Vraiment très sympa ! On se quitte à l’arrivée du ferry à Parapat.
Un homme nous attend ; il nous conduit à son agence de taxi qui fait également resto. Il nous dit qu’on peut laisser nos gros sacs et partir nous promener (nous gardons bien sûr avec nous tous nos objets de valeur et papiers importants !)
Parapat de nuit est un peu glaude, l’endroit que Jojo avait vu sur Tripadvisor n’existe pas et amène à des cahutes en bois délabrées le long d’un quai en ruine… Nous finissons dans un restaurant Hong Kong qui sert principalement de la nourriture chinoise… Nous sommes les seuls clients… On profite du wifi, on passe le temps comme on peut : le taxi ne part que vers 21H-22H pour Bukittingi. Une longue route nous attend (environ 14-15h de trajet). Nous avons préféré choisir l’option taxi partagé plutôt que le bus, la différence de prix n’étant que de 50 000 Rp soit environ 3€.
La nuit va être longue, rendez vous dans la vallée d’Harau !
