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Yangon / Fin en Birmanie

18 Décembre 2017

Le trajet en bus se passe bien jusqu’à ce que Mégane se réveille avec des violentes crampes au ventre. C’est sûr, il va falloir que le bus s’arrête…en urgence à une station service. P##### de shan noodles!!! Pauvre Mégane… Après quelques pauses, nous arrivons à la gare de bus. Mégane est au plus mal ; elle a prit des médocs, espérons que ça agisse vite. Dès notre sortie du bus, un gentil birman nous accoste, un taximan bien sûr ! On lui explique que Mégane est malade et qu’il faudra certainement qu’il s’arrête durant le trajet. Tout sourire, il nous répond pas de problème ! Jojo arrive même à négocier le prix du taxi (divisé par presque 2 ).

Nous montons dans le taxi où se trouvent déjà deux autres personnes. Le taximan nous dit « pas de soucis c’est ma mère ». On n’a pas compris qui était l’autre personne. Le gars a bien compris que Mégane n’était pas bien, en même temps vu sa tête difficile de ne pas le comprendre. Le trajet qui aurait dû durer une bonne heure n’a finalement pris qu’une demi-heure grâce à la rapidité du taximan, et cela même avec un arrêt toilettes… On décide de lui donner un pourboire pour sa gentillesse et son efficacité. Vous auriez du voir son visage s’illuminer ! Ca fait plaisir.

Nous arrivons donc vers 7h à l’auberge de jeunesse : Little Monkey hostel (celle ou nous étions à notre arrivée à Yangon). Le gars de la réception se souvient de nous. Il nous dit que la chambre sera libre à 14h… ça fait long à attendre ! Nous discutons avec la gérante qui se souvient aussi de nous et nous demande comment s’est passé notre séjour en Birmanie. On explique que tout a été sauf aujourd’hui car Mégane est malade. Elle nous dit qu’on pourra aller à la chambre plus tôt que prévu pour qu’on puisse se reposer. Trop gentil ! 9h et quelques.. La chambre est libre ! Ouf ! On va pouvoir prendre une douche et Mégane va enfin pouvoir se reposer… espérons qu’elle aille vite mieux !

Après un lunch composé de riz blanc pour la malade et de deux portions de shan noodles pour le gourmand, Mégane va se coucher et Jojo part en mission banane. Oui vous avez bien lu, les bananes c’est bon pour le bidou ! Il demande à la réception, qui l’envoie de l’autre côté de la rue. Un marchand de bananes (un bananier ?) le voit arriver et prend un air malicieux : 1000 kyats pour deux bananes. « Elles ne sont pas en or tes bananes » ! répond Jojo, mais le bananier ne veut pas marchander. Jojo continue donc la quête de la banane sacrée. Cette aventure le fait passer dans des rues bondées et surtout par des travaux au marquage inexistant ; il pose son pied chaussé d’une lourde bottine de marche…Dans du béton tout frais ! Il s’excuse, mais en même temps deux marques de tongs prouvent qu’il n’était pas le premier^^ Il erre un peu au hasard, quand un jeune Birman « hype » (coupe de cheveux moderne, jeans…) lui demande d’où il vient, ce qu’il cherche… « I’m looking for bananas » qu’il répond. Il sait où en trouver ! Il balade Jojo un peu et ils arrivent à la 26ème rue, où un joli marché où tout se vend (poisson, poulets, fruits…) a lieu. Les voitures passent dans la rue, les étals de fruits sont calculés pour passer entre deux roues, c’est fun ! Jojo achète 5 bananes pour 500 Kyats, un bon prix. Notre ami quitte Jojo, avant de lui avoir demandé s’il n’avait pas une pièce de Belgique en souvenir. C’est une manière détournée de demander de l’argent, ils rééchangent les pièces contre des Kyats après ! C’était très gentil à lui d’aider Jojo, mais il ne va pas lui donner un tips plus élevé que la valeur des bananes^^ Il lui propose une banane mais il décline et passe son chemin. En traversant une rue par une passerelle, un jeune alpague Jojo encore une fois. Conversation classique : Where you from ? Belgium ? Eden Hazar ! Et après, oh surprise…Une pièce de Belgique comme souvenir ! Juste pour la collection de mon père, bla bla…Oui mais Jojo n’a pas d’Euro dans son portefeuille ! Et en général ça en reste là, mais le coco ne lâchait pas l’affaire, il voulait même vérifier ! « Tu ne me fais pas confiance » ? En fait c’est exactement ça, au revoir !

Jojo retrouve donc Gagane qui mange la banane réparatrice. Le reste de la journée est passée à l’intérieur où nous préparons la Thailande, rien d’excitant, deux voyageurs (brésiliens ?) arrivent et nous échangeons un peu.

19 Décembre 2017

La matinée est logistique avec rien de palpitant, hormis un sommeil réparateur et une Mégane avec les batteries rechargées (vroum).

Nous décidons de partir en mission dessert, la quête épique du San We Maki, gâteau à la semoule et à la noix de coco. La gérante de l’hôtel nous conseille le 5ème étage de junction city, qui s’avère être un énorme centre commercial super moderne et prout prout. La première mission fut de trouver ce centre commercial, les grattes ciels abondent à Yangon ! Un gars nous indique une direction erronée, nous devons nous y prendre à 2-3 fois pour le trouver. Au lieu de dire « je ne sais pas » ils racontent des conneries, mais c’est peut être une question d’honneur ;) Nous tournons en rond une bonne demi-heure, étant redirigés du 5ème vers le 4ème vers le 3ème vers le 5ème avant de nous arrêter manger, un peu énervés. Finalement, un serveur demande à son manager la localisation de ces San We Makis, c’était bien au 5ème, au « street food ». La gérante de l’hostel avait raison ! Bon c’est « pas donné » avec 1000 kyats par portion, mais c’est super bon, Gagane se régale et Jojo se prend un bon kawa. Nous nous dirigeons vers Yangon central, d’où partira notre « circular train » qui met 3h00 pour faire une boucle de 50 km dans le Nord de Yangon (assez tentaculaire comme ville).

En chemin pour la gare, nous remarquons bien évidemment…Un stand à San We Maki, certainement 10 fois moins cher, mais plus trash. Nous achetons notre billet de train…à 10 cents d’euros par place ! Pour 3h00, c’est un truc de dingue. Nous rencontrons Hannah et Werner, une Anglo-Neo-Zélandaise et un Allemand, les trois heures passent vite. Jojo parle un peu avec une très gentille mamie birmane répondant au nom de Winn. Elle n’arrêtait pas de s’excuser pour son mauvais Anglais, mais en réalité elle parlait 10 fois mieux anglais que la moyenne des birmans ! Elle travaillait pour le gouvernement et est pensionnée (70 ans)…Elle touche une pension de 10 000 kyats par mois (soit 6 €), mais ça semble très peu quand même. C’était le marché dans le train : œufs de caille (mais c’est une catastrophe, j’ai omis…), mandarines, peaux de porc frits, bétel…Une dame nous impressionne, elle monte dans le train en balançant dans le wagon 10 sacs énormes de choux fleurs, carottes…légumes en tout genre, pour certainement les revendre dans un autre village. Waw, quelle femme ! L’arrivée à destination finale était encore plus drôle, quand elle a balancé ses victuailles du train encore en marche sur le quai. Globalement c’était une chouette expérience, le train faisait un peu métro ou RER avec ses banquettes longitudinales et couloirs spacieux. Les décors, s’ils n’étaient pas forcément spectaculaires, étaient authentiques et montraient des quartiers villageois, des marchés, des champs…Werner avait visité la Birmanie il y a 25 ans au tout début de son ouverture vers le monde extérieur, ça a bien changé !

Arrivée en gare, nous nous dépêchons de rentrer à notre auberge pour appeler un grab (taxi comme Uber). Nous faisons nos adieux au gentil personnel et aux gens rencontrés (dont deux Danois au look très viking) et hop, direction l’aéroport ! Le conducteur était sympa, mais arrivé à l’aéroport il rajoute 1000 kyats à la course (sur 6200), pour des « bagage fees »… Il nous a aidé à mettre nos bagages dans le coffre, mais de là à demander des sous (et surtout de nous forcer à les payer via l’appli) c’est assez osé ! Peu importe, on le paye, Jojo a fait une réclamation via l’appli.

Après le check in, le passage à l’immigration…Le choix de restos est assez limité : chinois, japonais ou américain (Burger King). Pas très flatteur pour la cuisine locale ! Resto assez cher mais pas le choix. Mégane paie en visa, car nous voulons garder nos kyats pour les échanger en bahts (monnaie thaï). Erreur fatale, comme vous le verrez par la suite !

Notre avion quitte la Birmanie vers 21H45. Attention Bangkok nous voilà !

Notre avion quitte la Birmanie vers 21H45. Attention Bangkok nous voilà !


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