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Ko Tao suite & fin

12 Janvier 2018 : Ko Tao

Finalement, hier soir nous avons retrouvé Thomas et Camille et sommes allés dans un bar en bord de plage : le Fizz. Ambiance très sympa, nous étions assis / allongés sur des gros pouffs sur la plage, le rêve quoi ! Nous finissons au lit vers 1H30 - 2H, le bar ferme !

Aujourd’hui c’est le grand jour pour Jojo, réveil 7H45 il a cours d’apnée. Mégane reste au lit un peu plus tard ce matin. Nous avons donc passé notre journée séparément.

La journée de Jojo :

Après un café et un petit déjeuner frugal, je me dirige vers le club d’apnée « Apnea Total ». Ils sont déjà tous dans le vestiaire à essayer l’équipement, et pourtant j’étais à l’heure pour une fois je vous jure ! Au total, pour la session d’aujourd’hui, nous serons 9 débutants. Je prends mon wet suit et mes palmes, et attends un peu que le cours commence. Les deux premières heures sont théoriques et données par une instructrice dynamique : exercices de respiration, usage du matériel, disciplines d’apnée…Thomas se joint à nous pour la dernière heure, ce sera lui mon instructeur en mer. Nous nous entassons sur un petit longtail boat, et sommes transférés dans un genre bateau de pêche pour aller en pleine mer. La pilule anti mal de mer qu’ils nous ont tous fait prendre va s’avérer utile ; l’océan est déchainé ! Nous enfilons notre wet suit avec poids (pour contre-balancer la poussée d’archimède de la combinaison), chaussons nos palmes, mettons notre masque avec tuba et plouf à l’eau ! Au cours des deux prochaines heures, nous enchaînons les plongées le long d’une corde. La préparation est primordiale, il faut être le plus zen possible et inspirer/expirer longuement pour bien s’oxygéner et diminuer sa fréquence cardiaque. Pas simple quand la bouée à laquelle tu essayes désespérément de t’accrocher joue aux montagnes russes et s’amuse à te filer des coups dans la tronche^^ Mais soit, une fois « zen » c’est la dernière respiration (profonde et rapide), et un duck dive direction le grand bleu…En prenant bien soin d’égaliser la pression tous les mètres (en gros se boucher le nez et souffler). Je m’attendais que ce soit difficile, et ça l’était : au bout de 4-5 mètres une oreille n’arrive pas à égaliser la pression et je remonte. On réessaye quelques fois, rien n’y fait. Autre technique : free immersion : on monte/descend le long de la corde à la force des bras sans utiliser les jambes. La tête en bas ne fonctionne pas trop, la tête en haut (sans palmes) va mieux, j’arrive à descendre jusqu’à 7 mètres en soufflant dans mon nez en permanence. Pas très gracieux mais il y a du progrès ! On rentre au bercail, je rend l’équipement et pars rejoindre Mégane. Elle est à une plage à une heure de marche ! Je me prends un café, Mégane décide finalement de rentrer…Mais a sur elle la clé de la chambre ! Je l’attends donc pendant une heure et demie sur notre balcon, je suis complètement vidé : hâte de faire une petite sieste réparatrice.

La journée de Mégane :

Après un petit déj au lit, préparation pour partir en quête de nouvelles plages ; il fait encore couvert aujourd’hui mais chaud. Munie de mon téléphone, je longe la côte en descendant vers le sud, et passe par des petits chemins où je ne croise personne. Les resorts que je traverse semblent abandonnés… Je marche jusqu’à la plage Haad Sai nuan mais n’y reste pas, je continue tout en longeant la mer qui est à ma droite et plutôt déchainée. Finalement je me laisse mener et m’arrête à une petite plage qui semble appartenir au resort. Un homme voit que je m’installe mais ne me dit rien… Tant mieux, je n’aurai pas payé pour ça de toute façon ! Une petite séance de snorkling mais sans succès, la mer est agitée et on y voit rien….Je me décide à rentrer quand Jojo m’appelle : il a fini son cours (problème : c’est moi qui ai les clés et il est coincé devant le bungalow). Je suis à la Chalok bay, très jolie baie mais pas de snorkeling ici. Je dis donc à Jojo de ne pas se déplacer : c’est moi qui vais rentrer. Il m’aura tout de même fallu une bonne heure pour rentrer à la maison. Sur le chemin petit plaisir, je m’achète un magnum chocolat blanc amandes, miam ! (mais j’ai des remords de ne pas partager ça avec Jojo). Quasi arrivée au bungalow je tombe sur un magasin qui vend des noix de coco pas chères, je décide d’en ramener une à Jojo. Au bungalow, Jojo est méconnaissable, il part vite faire une sieste pour reprendre des forces… L’apnée ça pompe pas mal on dirait !

Suite de la journée à deux :

Jojo dort une bonne heure, après nous nous préparons à sortir. Mégane a décidé…De se faire tatouer (en réalité c’est murement réfléchi, ça fait des bons mois que ça trotte dans sa tête) Au Bambou !!! C’est une méthode traditionnelle, soi-disant moins douloureuse (ou pas). Arrivés au shop « Thai Art Tattoo » (recommandé par Thomas), le gars nous dit qu’il n’y a pas d’électricité sur l’île mais que ça reviendra bientôt. Se faire tatouer à la frontale, non merci ! Finalement à 18h30 la lumière fut, Mégane choisit l’emplacement final du tatouage sur le bas de la nuque, et elle est installée sur un petit tabouret la tête dans les coussins (et les nuages ^^). Jojo assiste à la scène, qui durera une bonne heure : le gars trempe sa pointe dans l’encre, tient fermement le genre de long stylo avec la main droite, et tapote la peau, tandis que la main gauche guide la pointe. Du travail d’orfèvre assez douloureux, surtout sur le petit os en haut de la nuque ! Mais c’est très joli : fleur de tiarée (avec un « t », j’insiste) avec des courbes et un petit effet dégradé dans les pétales.

Après s’être faite emballer de cellophane comme un vulgaire filet de poulet, nous payons et partons. Mégane est contente du résultat, Jojo trouve ça bien sexy ! Nous allons manger à un resto à côté, Jojo essaye les « no name », titre humoristique de genre beignets avec pleins de trucs dedans ; dans son cas légumes et calamars. Nous passons ensuite par un bar où nous étions censés retrouver Thomas et Camille ; ne les voyant pas nous décidons de rentrer, Jojo est bien crevé.

13 Janvier 2018 : Ko Tao – Chumphon – Bangkok

Levés 9h ce matin, le GSM de Jojo reste coincé sur l’écran de démarrage ! Nous faisons le check-out en laissant nos sacs à la réception, direction un petit resto pour que Jojo prenne un café et règle le problème avec son téléphone.

Trois heures, des lignes de codes et des dizaines de tutos plus tard, le problème n’est pas résolu…Pire, le mobile ne s’allume plus du tout ! Presque un an après l’achat, ça pue l’obsolescence programmée...Bye bye musique/guide/photos/cartes/skype etc, on s’y attache à ces petites bêtes ! L’envoi usine attendra le retour en Belgique, Jojo va s’acheter un GSM pas cher à Bangkok. Mégane pendant ce temps a été manger avec notre pote Thomas (quitte à faire le geek asocial, Jojo préfère le faire tout seul dans son coin), ce dernier ramène ses restes de poulet cachou à Jojo, qui était tout content d’avoir de la nourriture gratuite.

Nous récupérons nos sacs et prenons le taxi jusqu’à l’embarcadère…Le gars nous amène au mauvais terminal, on marche un peu avant d’arriver à bon port (héhé). Thomas nous rejoint là-bas, il nous a amené ce que Mégane appelle « un mélange à renifler pour se sentir mieux » : clous de girofle, menthe…La mer est agitée, et nous avons pris le ferry le moins cher : un monocoque de la compagnie songserm. Thomas prend Jojo avec sur sa bécane, direction une librairie seconde main ! Bah oui : pas de GSM, pas de livre (pas de bras, pas de chocolat). C’était le bordel intégral sans aucune organisation par thème ni auteur ni langue...Mais Jojo trouve « Whisper of the Blade », un livre qui analyse certaines grandes révolutions des siècles passés (révolution française, Fidel Castro…). Ca a l’air fun ! Nous rentrons au port, le bateau ne tarde pas à partir. Au revoir Ko Tao et Thomas, nous nous reverrons !

La traversée est un calvaire, il vaut mieux avoir un catamaran ça tangue moins ! Nous traversions la mer perpendiculairement au courant principal, ça n’a pas arrangé les choses…Pauvre Gagane a été malade comme un chien les deux dernières heures de la traversée ! Finalement nous arrivons à Chumphon, petit transfert de 45 minutes et nous voilà dans le bus pour Bangkok, avec une 40aine de touristes bulehs. Le bus devait partir à 21h00, hors il part à 19h00…C’est cool, mais ça nous fait arriver à 2h00 du mat’ ! Comment dire que c’est une heure assez pourrie. Nous pensions enchainer avec le train pour Kanchanaburi de 7h30, finalement nous allons prendre une nuit à Bangkok et tout décaler !

Bye bye Ko Tao ...


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