top of page

Retour à Bangkok et transfert à Kanchanaburi

Nous arrivons finalement sur Bangkok à 02h30… Chanceux, le bus nous dépose à seulement 500 mètres de notre hôstel pas loin de la Khao San Road. C’est la déchéance ici, nous pensions trouver des rues désertes et calmes, mais la fête bat encore son plein… Nous trouvons tant bien que mal notre hôtel caché dans une petite rue, et ce n’est pas vraiment grâce aux Thailandais, qui même s’ils ne savent pas nous disent quelque chose de faux ! L’un des gérants de l’hôtel est encore debout et semble surpris de nous voir arriver à cette heure. Nous avons beau lui dire qu’on a booké une nuit via le site Agoda, il semble dubitatif… On essaye de ne pas perdre notre calme, même si on est crevé et qu’on a juste envie d’aller dormir. Il finit par nous dire de le suivre (il checkera demain), nous montons plusieurs étages bien chargés avant d’arriver dans une petite chambre avec un grand lit entouré de carrelages blanc. Comme dirait Joran, on se croirait dans une salle de bain… Peu importe, pour une nuit ça ira très bien ; nous nous endormons vers 3h, malgré la musique qui provient de la fameuse Khao San Road…

Réveil à 10h30, le check out est dans une heure, il faut encore refaire les sacs à dos… Aujourd’hui nous partons en mission : téléphone pour Jojo. Si vous nous suivez vous avez dû lire que son GSM actuel est mort, plus moyen de le rallumer. Bref un Jojo sans son téléphone n’est plus le même… On prend donc un taxi pour aller vers un centre commercial proche afin de partir en quête du fameux précieux ! Jojo alpague un taxi, le chauffeur est un homme d’une corpulence vraiment importante (on aurait dit le chanteur de Over the Rainbow). Le gars est assez bizarre, Jojo avec le téléphone (de Mégane) en main suit notre parcours et nous n’allons pas du tout dans la bonne direction. Le gars nous dit que c’est parce que les routes sont à sens unique… On y croit pas trop… On pense plus qu’il nous balade : à la base il nous demandait 150 baths pour la course, ce qui est beaucoup, et quand Jojo a demandé qu’il allume son compteur il n’a pas aimé. Bref, on se fait balader comme des petits chiens, Jojo ne le sent pas...Quand soudain on ne comprend pas pourquoi, il nous demande de sortir du véhicule… sans payer !! It’s free qu’il dit le gars ! Ok ok on se presse à sortir ! Finalement, on marche un peu et on trouve un grand centre commercial, à 5 km du magasin initial.

Pas moyen de trouver de l’android ici, nous sommes dirigés vers le centre commercial en face, le MBK. Jojo trouve chaussure à son pied (enfin plutôt GSM à sa poche) et achète un Xiaomi, marque chinoise pas chère mais performante. En quittant le centre commercial, nous tombons sur un service d’envoi express…Et envoyons nos 7 kg de souvenirs (oui oui, 7) en Europe, youhou ! Comme on se balade le sac depuis quelques jours et que tout était mis en vrac, le gars a bien rigolé à jouer à Tetris avec nos ombrelles, bouteilles, vases, feuilles d’or, épices…

Nous prenons un taxi et retournons à la Khao San Road pour 14h30, où nous bookons un bus pour Kanchanaburi pour 18h30, ce qui nous laisse 4 heures pour profiter ! Nous mangeons un Pad Thai à 40 bahts, ainsi que du Mango Sticky rice et une glace à la coco, miam ! Mégane fait des emplettes, Jojo se prend un bucket (cocktail servi dans un petit seau) et réinstalle ses applis et comptes. Finalement, à part le fichier excel des dépenses il n’a rien perdu, ça aurait pu être pire !

Nous récupérons nos gros sacs à la réception, et attendons à la Khao San Road notre minibus qui nous emmènera au terminal avec une demi heure de retard. Changement pour un gros bus, et 2h30 de route sans histoire pour arriver à Kanchanaburi. Cet endroit est très spécial, comme le père de Jojo a passé quelques mois comme prisonnier de guerre dans un camp proche du pont sur la rivière Kwai en 1942, Tamarkan. Le bus est aussi passé par Nakompaton et Ban Pok, endroits où il a également travaillé/transité pendant son long périble comme POW de mars 1942 à août 1945, débutant à Berastagi, passant par Singapour et Kanchanaburi pour se terminer à Saigon (Ho Chi Min Ville).

Cette nuit nous dormirons sur l’eau, bruit des grenouilles et des poissons qui sautent. Notre radeau bouge un peu, espérons que Mégane ne soit pas malade ^^ Après une douche froide, on file au lit.


POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
  • Facebook Vintage Stamp
  • Instagram Vintage Stamp

© 2023 par SUR LA ROUTE. Créé avec Wix.com

bottom of page