Journée purement logistique aujourd’hui. Si vous voulez de l’excitation, zappez sur les JO d’hiver ;)
Jojo avait l’impression de dormir dans un cratère cette nuit, tellement son matelas était mou !
Nous restons à l’auberge pour finir notre itinéraire sur l’île du Sud, où nous prenons notre dose de caféine/théine (qui est la même molécule by the way). Lunch à un petit café trouvé sur la route (Wellington a un ratio restaurants/habitants parmi les plus élevés des capitales), nous marchons vers la gare ferroviaire où un shuttle gratuit (trop bien !) nous emmène au terminal de Ferry de la compagnie « Inter Islander ». Ils ne vérifient pas les passeports, ouf ! En même temps on reste chez les kiwis.
La traversée se passe sans histoires, Mégane prend des jolies photos de dauphins qui nous accompagnent à la sortie du port. Nous nous étions mis sur le pont, mais le vent souffle (sur la plaine) et ça devient même difficile de respirer : nous rentrons afin de préparer l’itinéraire, de jouer aux cartes (Jojo arrêtait pas de gagner, Mégane a décrété qu’il devait tricher), et de manger des chips.
Nous arrivons à Picton, une très mignonne petite station balnéaire entourée de hautes collines boisées. Si ce n’étaient pour les palmiers, la malbouffe et les accents bizarres, on se serait cru en Norvège ! Nous nous enregistrons à notre auberge de jeunesse Atlantis. La proprio, Shirley, est une américaine de naissance assez décalée et fort sympathique. Notre chambre comporte 12 lits, la déco de l’ensemble est assez mignonne. Nous restons à l‘auberge jusqu’à 19h00, ayant entendu la rumeur qu’un dessert allait être servi dans la cuisine. Mensonge, odieux mensonge ! On ne plaisante pas avec les desserts, c’est cruel. N’ayant pas trop envie de cuisiner, nous partons en quête d’un fish and chips pas cher. En chemin, nous faisons quelques courses pour le petit déj du lendemain (que nous allons rater à l’auberge car nous nous levons trop tôt), Mégane n’arrive pas à trouver son gel douche snif.
Nous mangeons nos fish and chips (takiri pour Mégane, pearl shark pour Jöran) sur un banc dans le parc de la ville, qui donne sur le port. La vue est splendide ! Les fish sont bons, mais pour les chips on repassera ! En plus il y en avait beaucoup : on se force à finir. Mouettes et canards sympathisent avec nous (peut-être que la nourriture y est pour quelque chose), quand on voit le nombre de nanas en robes et en mini shorts on se dit qu’on est anormaux avec nos pantalons et nos pulls.
