23 mars 2018: Auckland – Bay of Islands (Kerikeri)
Finalement, la veille nous sommes arrivés vers 23h à notre airbnb. Personne pour nous accueillir… en même temps vu l’heure qu’il était c’était logique. Nous trouvons les clés cachées et entrons dans la maison tels des voleurs. Notre chambre est à l’entrée, ça nous évite de faire trop de bruit. Armés de nos lampes frontales et torches, nous visitons un peu le rez de chaussée, aménagé pour l’airbnb. La cuisine est en fait située dans un garage…et les toilettes n’ont pas de papier… on se croirait revenu en Inde (Car oui nous logeons chez une famille indienne ^^). Bref la chambre est grande, nous déposons notre bazar et nous nous préparons pour aller au lit; nous nous sommes endormis sans difficulté …
Réveil vers 8H, tout le monde semble réveillé à l’étage (dont un bébé qui se fait bien entendre).
Avant de partir, nous prenons une douche (chaude cette fois). Nous quittons le logement vers 10h, le gars de l’Airbnb vient vers nous pour voir si tout a été, on discute un peu puis partons.
Petit détour par un pak’n save (pour les belges une sorte de Colryut en mieux, oui Jojo aime bien), nous achetons de quoi nous ravitailler pour la fin de notre séjour.
Direction la Bay of Island, le nord du nord de l’île nord. Le gps annonce 2h30 de route, finalement nous mettrons le double… Merci les travaux et les ralentissements en tout genre ! Sur la route, la pluie nous accompagne tout le long… ça n’arrête pas ! En jetant un œil à la météo, on saura que ce sera comme ça jusqu’à ce qu’on parte. L’automne est bien là pas de doute !
Petit arrêt dans la ville de Kawakawa, pour un café pour Jojo (ce n’est pas une blague). On se rend bien compte de la forte présence des maoris ici ! Nous mangeons un petit truc pour nous remonter le moral : météo pourrie !
Nous reprenons la route pour aller voir les « rainbow falls ». Il est presque 18heures à ce moment… plus beaucoup de monde, et le soleil est de retour ! La cascade est magnifique, et vu ce qu’il a plu, il y a du débit ! En haut de la cascade se trouve une ancienne retenue d’eau, construite pour un barrage hydroélectrique qui a fourni de l’électricité au settlement voisin au début du 20ème siècle. Nous prenons quelques photos et nous baladons un peu le long du court d’eau qui ramène jusqu’au Fairy Pools. Grosse décéption, ce lieu soit disant féérique n’est en faite qu’une rivière brunâtre. Pour le féérique on a eu mieux !
Nous rebroussons chemin et tombons sur un oiseau pas encore vu jusqu’à maintenant : un Tui ^^ Toujours bien de voir des nouvelles choses n’est ce pas !
Retour à la voiture, où nous nous rendons dans un camping du DOC pas cher pour la nuit, le Puketi Camping Ground. Ce soir nous dormirons dans la voiture (vu la météo annoncée il est préferable). Bonne nuit !
24 mars 2018: Bay of Islands
Nuit pluvieuse, Jojo finit le Silmarillon avant le réveil de Mégane vers 09h00. Nous nous habillons et à temps, un gars du DOC vient nous voir à la voiture pour savoir si nous avions payé…C’est fait dit Jojo, mais sûrement qu’avec son écriture de pattes de mouches ce n’était pas lisible ! Sinon le gars était sympa, un jeune qui faisait très ranger et qui aimait plaisanter.
Petit déjeuner sur une table de pique nique +- sèche, le soleil fait une sortie et la forêt de Puketi se remplit de gazouillis d’oiseaux. Mégane avec ses bon yeux repère des tuis et des petits volatiles jaunes.
Nous aimons vraiment bien l’endroit et décidons de faire la nature trail qui démarre du camping. Le highlight de cette balade de 45 minutes est la présence de Kauris, énormes conifères endémiques au Northland de l’île du Nord de Nouvelle Zélande. Ils s’élaguent naturellement (contrairement à par exemple les pins chez nous) et sont impressionnants en taille et circonférence ; les regroupements de vieux kauris font donc penser à des piliers de cathédrales tellement ils sont massifs, droits et lisses. Nous partons par la suite faire une mini balade dans un kauri grove à 1 km de là, on comprend pourquoi les Maoris les vénèrent comme les dieux de la forêt. Ils ont été massivement abattus par le passé et sont menacés par une maladie fongique; leur rareté et leur signification spirituelle fait en sorte que le DOC met tout en œuvre pour les préserver.
Nous partons ensuite dans la région de Waitangi. Nous ne visiterons pas le lieu de la signature du traité historique entre les Anglais et les Maoris en 1840 ; c’est fort cher, nous manquons de temps et il ne pleut pas ! En deux mots, ce traité a « légalisé » la colonisation de l’île par les Anglais, en contrepartie de promesses faites aux maoris, qui n’ont pas ou peu été respectées, avec la litanie malheureusement classique d’expulsions, massacres, dérèglements sociaux…De nos jours, le gouvernement Neo Zélandais tente de réparer les erreurs du passé en accordant des droits aux maoris (terres ancestrales etc) et en respectant leur culture. Fin de la parenthèse, nous nous arrêtons 5 min pour voir les Haruru Falls, au centre d’un village.
Bay of Islands, bay of Islands…On aimerait en voir des îles ! Vu le manque de temps nous n’irons pas de l’autre côté de la baie à Russel (premier settlement de la Nouvelle Zélande par les Anglais), mais nous passons une heure à Paihia le temps de manger nos sandwichs et d’admirer le paysage. Nous voulons faire une balade côtière, mais soit le chemin n’existe plus, soit il n’est praticable qu’à marée basse parce qu’il est introuvable.
Le temps passe, nous décidons de nous diriger vers notre camping du jour à Manghawai, à deux bonnes heures de route. Nous essayons de passer par une route en travaux réservée à la circulation locale et perdons une demie-heure car il faut faire demi-tour…Les routes en travaux, quelle histoire…Nous nous plaignons de l’état des routes en Belgique mais il y a pire !
Nous arrivons assez tôt au camping, le Riverside Holiday Parc. Chouette nana à la réception et bel emplacement le long d’un bras de mer, mais payer 25 € la nuit pour dormir dans la voiture, merci quoi…Nous avions besoin de faire une lessive et de faire chauffer la soupe, sinon nous aurions pu faire un camping gratuit. Dans la cuisine, on discute un peu avec deux Français qui viennent d’arriver en Nouvelle Zélande. Ils se sont rencontrés via un site web et partagent un Van… Mais on pense que le gars voulait surtout draguer Mégane, vu que la conversation a perdu de son dynamisme après qu’il ait appris qu’on était ensemble depuis 5 ans !
25 mars 2018: Bye Bye Auckland, 24 mars: Hello Papeete
Jojo a ronflé une bonne partie de la nuit ! Et oui la trentaine arrive, c’est le début de la fin…Héhé on rigoooole. Nous ne sommes pas super frais de notre nuit, mais ne voulions pas sortir la tente et prendre l’avion avec la toile mouillée…Nos sacs sont déjà assez lourds comme ça !
Nous bouclons nos sacs et partons dans la direction de l’aéroport. Nous faisons un arrêt logistique au petit village mignon de Puhoi. En plus, il y avait une fête de village avec stands, boissons, musiciens folk…Jojo aurait bien fait de la guitare, ça lui manque !
Nous arrivons à l’aéroport domestique ; nous avons pour mission de récupérer l’appareil photo de Marie Dominique, la personne s’occupant de l’AirBnb à Papeete, et avec qui nous avons sympathisé. Nous arrivons au guichet pour le service des bagages. Mégane se débrouille seule et arrive à se faire comprendre : « nous venons récupérer l’appareil photo d’une amie, voici la référence et tout le tralala », le gars nous dit qu’à cette référence c’est un Ipad et pas un appareil photo…Zut peut-être que Mégane a fait une erreur en recopiant le numéro de référence. Bref n’ayant pas son téléphone, nous retournons à la voiture qui est sur un parking à durée limitée. Nous arrivons juste à temps avant de devoir payer un supplément. Jojo dépose Mégane mais manque de bol, nous sommes rentrés sur un parking payant…Jojo est un peu énervé… Mégane récupère son téléphone et retourne au guichet pour récupérer l’appareil photo. Le gars la reconnait et lui dit que le numéro de référenc e est le bon, que le problème vient de leur côté… ouf ! Mégane récupère donc l’appareil photo mais le gars lui demande une pièce d’identité… Evidemment elle a laissé son passeport dans la voiture…Décidement on ne s’en sort pas ! Finalement le gars lui demande juste son nom prénom et un numéro de téléphone. Mission accomplie ! Une fois ressortie de l’aéroport domestique, impossible de joindre Jojo ; Mégane n’a plus de crédit d’appel… Petit coup de panique, comment va-t-on faire pour se retrouver ? Mégane retourne là où elle a quitté Jojo mais ne le trouve pas… Puis finalement, un appel de Jojo et nous nous retrouvons plus vite que prévu !
Le temps passe et nous allons à la station essence pour refaire le plein avant de rendre la voiture.
C’est sous un grand soleil que nous déchargeons la voiture, dur de boucler nos sacs ! Ils sont bien lourds, merci le camping et tout le tralala ! Jojo explique son problème avec la voiture de location : on nous a fait payer 50$ plus cher que prévu. La nana fait comprendre à Joran que c’est trop tard vu que la somme a déjà été payée et le contrat signé…Et crotte, pour une fois qu’il ne vérifie pas! Nous finissons nos sacs et prenons le shuttle qui mène à l’aéroport international. Nous arrivons dans le hall des départs et nous dirigeons vers Air Tahiti Nui ! Mégane est toute excitée.
Enregistrement des bagages, nous prenons quelques minutes pour manger un bout (nos restes). Nous remplissons une fiche, vidons nos gourdes et passons le contrôle des passeports (automatique) sans soucis (à part pour Joran qui n’arrivait pas à passer la barrière). Contrôle des bagages et nous allons à la gate jusqu’à notre embarquement.
Très étrange d’entendre parler français partout autour de nous, va falloir qu’on fasse gaffe à ce qu’on dit maintenant !
Arrivés dans l’avion, on nous offre une jolie fleur de Tiaré, que nous mettons dans les cheveux (même Jojo joue le jeu). En plus ça sent trop bon !! Notre avion décolle avec une bonne demi-heure de retard. Le repas servi à bord n’est pas mal du tout, nous profitons même d’un petit mousseux (vin de France of course). Le vol dure un peu moins de 5 heures et passe rapidement, malheureusement lorsque nous atterrissons à Tahiti il fait déjà nuit.
J-1 nous remontons le temps: nous avons fait la moitié du tour du monde, et arrivons à 23h00 le 24 Mars alors que nous étions partis le 25 Mars à 17h00.
A la sortie de l’avion, nous ressentons bien la chaleur et l’humidité, ça nous avait manqué ! Nous sommes accueillis par une danseuse Tahitienne avec chant et instruments ! On est tout de suite dans l’ambiance. Contrôle des passeports rapide et récupération des bagages sans soucis.
Nous sortons de l’aéroport à la recherche de notre hôte Marie Dominique. Nous ne l’aperçevons pas tout de suite. A l’aide d’une gentille tahitienne nous parvenons à nous retrouver !
Marie Dominique vit à Tahiti depuis 3 ans et demi maintenant avec son fils Logan. Leur maison est perchéé sur les hauteurs de Papeete avec vue sur le port. Elle nous offre un verre de jus d’ananas et nous fait visiter les lieux ! Nous discutons bien avec elle, elle est très gentille et nous donne pleins d’astuces.Notre chambre est au top et nous avons même une salle de bain pour nous, nous n’en demandions pas tant !
Bonne nuit les amis !
