Tahiti Jour 2 : à la découverte de l'île

Réveil 7h30, aujourd’hui nous partons à la découverte de Tahiti ! Marie Dominique notre hôte nous loue sa voiture.

Petit déjeuner sur la terrasse avant de partir en vadrouille.

Tout au long de la journée nous nous sommes arrêtés à des points aux quatre coins de l’île :

Plage PK15 : plage à la couleur turquoise à deux pas du grand hôtel le Méridien. Plage peu profonde avec une vue sur des maisons sur pilotis ainsi que sur l’île de Moorea. Nous ne nous y baignons pas, faisons quelques photos et repartons en voiture.
Plage PK18 : considérée comme la plus belle plage de Tahiti. Plage relativement grande avec une eau turquoise. Nous profitons pendant près d’1H30 sur cette belle plage, avec une petite session snorkling avec de beaux poissons.
Arrêt au Marae-ta A’ ta : enceintes de roches basaltiques qui entourent des structures sacrées polynésienne avec panneaux explicatifs (vestiges simples).
Arrêt au Marae ARAHURAHU : idem que le précédent mais beaucoup plus joli avec des statues, il est utilisé pour des reconstitutions et évènements culturaux. Pas un chat aux deux Maraes, les touristes sont dans leur resorts !
Grottes de Mara’a : Vue de deux grottes, dont une où on a l’impression qu’il pleut.

Jojo voulait acheter une noix de coco, finalement on se retrouve à acheter un pamplemousse. Les pamplemousses ici ne sont pas acides mais sucrés, un vrai délice. Jojo discute avec un polynésien, discussion plutôt bizarre, jugez plutôt (J : Jojo, P : polynésien)

P : Chef, et chef ! Viens ici qu’on discute.

J : Euh ok…

J s’assied en face de P et ils se serrent la main.

P : Le prends pas mal, mais faut changer ton attitude.

J : Pardon ?

P : Ben oui, pantalons, chaussures…C’est fini tout ça ici !

J : En général je porte des tongues, mais là je conduis.

P : Mais non, conduis pieds nus.

J : J’aime bien mes chaussures…Et je n’aime pas les shorts.

P : Le prends pas mal, mais ta gueule. Ta gueule ! Faut changer d’attitude.

J fait semblant de ne pas avoir entendu l’insulte sur sa personne (ta gueule c’est pas mal quand même) et tente de rester zen.

J : C’est comme ça, j’aime bien mon pantalon et je porte des chaussures quand je conduis.

P : Faut vivre au rythme des îles…porter un pareo, profiter des couchers de soleil !

J : Je profite des couchers de soleil en pantalon, merci… Bonne journée !

Non non vous ne verrez pas de photos de Jojo en pareo mauve on vous rassure. Après cet échange qui dure 5 bonnes minutes remplies de niaiseries en tous genres, nous allons acheter une noix de coco près d’une femme sympa originaire de Nouvelle Calédonie (plus foncée de peau et assez typée). Ca compense ! C’est marrant comme certains gens « cool » et « ouverts d’esprit « sont les premiers à juger les autres comme « non cool » du fait de leur vêtements…Enfin l’énervement est vite passé vu que c’était assez cocasse comme discussion, et puis la consommation de cannabis et d’alcool est assez élevée sur l’île (ce n’était pas une discussion très saine).

Jardin d’eau de Vaipahi. Hormis des polynésiens en vélo qui écoutaient de la zik, nous sommes seuls dans ce bel endroit aux allures de jardin botanique. Top ! Il y a moyen de faire une bonne balade, mais nous nous contentons de faire le tour des plantes ornementales et comestibles.

Tehaupoo et sa vague. Ce petit village se trouve au bout de la route Sud de la presqu’île de Tahiti Iti, au PK 18. Chaque juillet, une compétition Billabong y a lieu…Pourquoi ? A cause de la mythique vague de Tehaupoo qui vient se briser sur le récif barrière qui ceinture les îles, proche du village, et qui peut atteindre 10-12 m de haut…Nous nous contentons de la prendre en photo de loin, le temps passe. Petit apparté géologique pour comprendre la formation de la Polynésie française.

--------Début de la Parenthèse

Les îles de la polynésie sont volcaniques, créées par un volcan de type point chaud (hot spot). Contrairement aux volcans liés à la séparation (volcanisme de divergence comme en Islande) ou à la convergence des plaques (volcanisme de subduction comme en Nouvelle Zélande, Italie…), le principe du « hot spot » est que le magma est créé par une activité géologique fixe en profondeur au milieu d’une plaque tectonique…Oui mais cette dernière bouge ! Du coup on a hop, un volcan (sous marin ou terrestre), puis plus rien, l’île bouge et hop, nouvelle île et etc etc…Comme à Hawai ! Du coup l’île (ancien volcan), plus alimentée par le magma, va partiellement s’effondrer en une caldera (cratère). De plus, les îles de la polynésie s’enfoncent sous l’eau au fil des millions d’années. Au début, des récifs de corails frangeants entourent les îles…Au fur et à mesure de leur enfoncement, le corail, comme il est vivant, va se développer en surface et former ainsi un anneau toujours plus large autour du cône volcanique qui s’enfonce sous les flots…Et prendre le nom de récif barrière, avec le lagon étant l’eau entre ce récif et l’ancien volcan. Les lagons sont peu profonds et assez calmes, super spot cde snorkling. Pour certaines îles, le cône volcanique est entièrement sous l’eau, ne subsiste que le récif barrière qui se transforme en attol, de forme circulaire ou rectangulaire.

------------Fin de la parenthèse

Trou du souffleur. Trou dans la roche où l’air sous pression s’engouffre. Impressionnant en cas de forte houle comme c’était le cas, quel bruit du tonnerre ! Poséidon avait l’air pas content, la mer était en furie (à la joie des surfeurs). Cette partie (côte Nord) est très sauvage avec quasi aucune maison et une très belle jungle.

Pointe Vénus. On y arrive vers 18h15, le soleil se couche…Fait complètement à l’arrache, mais beau phare et signification historique. Cook y est venu pour observer Venus dans le ciel et déterminer la distance entre la terre et le soleil, avant le développement de Papeete les bateaux y mouillaient car l’océan était plutôt calme.

Nous finissons par manger au centre ville à l’endroit des roulottes. Un réré (une femme/homme) nous servait (super gentil(le), mais le poison cru à la chinoise était trop peu copieux et trop vinaigré…Une glace vient nous caler le bidou, avant de rentrer en voiture et d’attaquer la colline de Papeete en première (pauvres voisins). Après s’être perdus un peu, quelques calages (dur dur après 2 mois en automatique) et quelques « ah merde je roule à gauche », nous arrivons sans soucis chez Marie Dominique. On discute un peu, et au dodo !