Réveil difficile tellement la nuit fut bonne ! Après le petit déj et un brainstorming sur le programme de la journée, il est déjà 12h00.
Nous parlons un peu avec Logan, le fils de Marie-Dominique. Il n’est pas parti à la plage avec cette dernière, car il n’est pas trop fan de l’eau et il doit réviser pour un contrôle de math !
Nous nous dirigeons alors vers le centre de Papeete à pied. Il fait chaud, moîte, des plantes exotiques poussent de partout (bananier, fruit de la passion etc) ; pas de doute on est sous les tropiques !
Nous sommes dimanche, Papeete à 13h00 est un peu une ville morte. Nous commençons par les jardins de Paofai, situés au bord de l’eau. Il y a une plage dans ces jardins, mais nous nous rendons compte qu’elle fait office d’endroit de stockage pour pirogues ! L’eau n’est pas super claire et un gros porc industriel se trouve de l’autre côté de la baie. Papeete est assez loin de l’image paradisiaque des atolls avec des plages de sable blanc avec cocotiers ! Mais il y a quand même des endroits sympas (bâtisses coloniales, parcs, marchés) qui méritent qu’on s’y attarde un peu. C’est juste que tout est fermé ! Pas de magasin de musique pour le Ukulélé de Jojo, pas de fabrique de paréos pour Mégane, pas de magasin de téléfonie pour une carte SIM…Nous avons bien réalisés que nous étions un dimanche…Ca fait longtemps !
Nous quittons le jardin et faisons un arrêt photo au temple protestant de Paofai. L’île est majoritairement catholique (merci les missionnaires français du 19ème siècle et leurs tabous qui ont fortement opprimé la culture polynésienne), mais elle a été sous tutelle anglaise pendant une trentaine d’année, d’où l’influence. Le parc Bougainville tout proche, avec ses deux canons récupérés de navires de guerre, et un panneau explicatif nous apprend que Louis Antoine de Bougainville était le premier nagivateur français à faire le tour du monde et à mettre les pieds en polynésie en 1768.
Il fait fort faim, nous nous arrêtons manger un casse-croûte (1/2 sandwich) dans un snack ; dagobert avec des frites. Nous nous en sortons pour 4€ par personne, finalement ça va encore ! Nous demandons au gérant du snack où on peut louer des vélos, il nous rit un peu au nez…Bon ben nous serons piétons aujourd’hui !
Nous marchons ensuite assez longtemps jusqu’à la plage la plus proche à pied de Papeete…On a essayé le stop, mais ça n’a pas fonctionné. Il faudra que Jojo se cache la prochaine fois ! Il nous faudra une bonne heure sous le cagnard (heureusement que l’on avait de l’eau) et quelques arrêts à des stations essence (ils ont la clim !) pour arriver à la Taaone beach. Plage assez étroite de sable noir, fréquentée par les Polynésiens et quelques Français, pas mal de déchets…Ce n’est pas la plage du siècle, mais on en a tellement bavé pour y arriver que nous y resterons deux bonnes heures (à ne rien faire du tout !).
Nous faisons quelques courses d’appoint à un Easy Market (hors de prix, mais nous sommes dimanche !), avant de nous poser à la place Vaieté pour manger un excellent thon blanc cru au lait de coco à une roulotte ! Le thon blanc est coupé en morceaux, lavé avec de l’eau salée, « cuit » dans du jus de citron (mariné) et mélangé avec des légumes frais (dans notre cas concombre). Une tuerie, et vraiment pas gras du tout (pas comme le sandwich aux frites de ce midi !). 12 € pour une énorme assiette que nous partageons à deux, ça reste correct. Jojo se fait péter deux brochettes de bœuf, pourquoi pas après tout.
Nous écoutons un peu un groupe de musique local (ukulélé, chant et tout le tralala), avant de repartir vers notre logement qui est sur une colline. Nous nous en sommes bien rendus compte que c’était pentu ! C’est dégoulinants de sueur que nous arrivons dans notre petit chez nous pour 4 nuits.
Marie Dominique et Logan sont là, nous discutons de nos journées respectives avec un verre de jus d’Ananas de Moorea…Miam ! Elle nous donne plein de bons tuyaux et nous loue sa voiture pour le lendemain.
Au programme demain : visite de Tahiti Nui. Allez zou, au lit !