Il a plu deux fois cette nuit : c’était sportif car il fallait ouvrir la moustiquaire, fermer la toile, fermer la moustiquaire…Et tout rouvrir une fois la drache terminée car la tente dans les tropiques c’est une étuve !
Nous nous réveillons avec le soleil (et pas très frais) vers 8h00, et prenons notre petit déjeuner avec une américaine bulgare instructrice de voilier. Parcours intéressant, elle donne cours d’informatique dans une université mais aimerait vivre du voyage et de la voile.
Nous allons par la suite avec Keorany pour prendre possession de notre Kayak. Programme de la journée : aller voir le jardin de corail proche du motu du Sofitel. Nous mettons nos affaires plus ou moins au sec dans des sacs plastiques, et c’est parti ! La traversée n’est pas simple car il y a beaucoup de courant et le kayak, s’il est neuf, est gonflable donc assez instable. Mais nous finissons par y arriver, le cadre est encourageant ! Nous faisons le tour du motu et faisons quelques photos des bungalows du Sofitel, à défaut de pouvoir payer une nuitée (de 400 à 10 000 € la nuit quand même).
Nous finissons par tomber sur le jardin de corail et amarrons notre bateau. Joli spectable et de nombreux poissons, le courant nous fatigue vite et nous restons une petite heure. Pas mal de bateaux quand nous partons, ça ne gène pas trop : l’océan est assez grand.
Une zine nous prend et nous voulons aller voir l’endroit où les vagues se cassent au loin, au Sud du jardin de corail. Vu le vent nous nous arrêtons avant d’y arriver, même si le bruit des vagues qui se cassent se fait entendre…Nous trouvons une épave et nous y ammarons. Nous passons une demi-heure à explorer les environs, avec d’assez jolis coraux et quelques poissons…Le cachet est surtout donné par la masse rouillée façon titanic (juste en beaucoup plus petit).
Motivation, nous allons au motu ! Ce motu en question (petite île) proche du jardin de corail appartient à Lucie et Tefa, des amis de la famille. Ils vivent tout seul sur leur petite île, et acceptent que les clients et amis de Taeva et Vahere (les proprios de notre pension) y passent quelques heures. C’est complètement crevés que nous arrivons…Nous nous sommes transformés en écrevisses pendant le trajet ! Et oui, le soleil de la polynésie, toute la journée en maillot…Nous disons bonjour à Lucie et mangeons notre sandwich sur ce lieu paradisiaque. Tefa est en pleine sieste juste à côté (dur la vie de retraité)… Nous profitons du lieu en silence.
Ayant fini, nous nous baladons un peu aux abords de l’île. A un moment, Mégane s’extasie devant les coquillages partout dans le sable. Lucie demande à Mégane d’un air sec : euh tu fais quoi là ? Mégane lui répond qu’elle regarde les coquillages. Lucie : Ils sont à moi, je fais des colliers avec. Mégane : Oh mais je regarde, je n’ai rien pris…Mégane enchaine rapidement et demande si nous pouvons acheter une noix de coco. Il y a des cocotiers vraiment partout ici.
Lucie nous dit qu’elle ne les vend pas mais qu’elle les donne. Super sympa ! Elle nous emmene avec elle pour aller chercher une noix. Elle nous la coupe et nous la sirotons à même la coco. Ca fait du bien, c’est bon et plutôt frais !
Nous revenons sous l’abri avec Lucie, elle travaille des sortes de grosses feuilles pour faire des pandanus. Les pandanus sont très utilisés à Bora Bora pour faire le revêtement sur les toits des maisons sur pilotis. Beaucoup de travail à priori ! Avec ce système, l’eau s’écoule correctement et ne reste pas dans les feuilles. Elle nous explique également qu’elle fait du monoï maison, manque de pot elle n’a plus de bouteille, elle a tout vendu. Dommage, le fait maison c’est le meilleur. Mégane s’interesse ensuite aux colliers de coquillages. C’est dingue le travail que ça prend pour les faire. Ramasser les coquillages, les nettoyer, les percer puis les assembler. Elle nous sort une bonne trentaine de colliers ! Mégane fait son choix et en prend deux ! Jojo en prend un aussi pour offrir !
Nous passons un agréable moment avec Lucie et vers 14H30 nous décidons de repartir sur notre kayak. Nous la remercions et la saluons avant de repartir. Jojo garde son tee shirt et Mégane se protège avec son paréo. Nous retournons au jardin de corail, à cette heure ci plus de bateau nous espérons bien profiter encore un peu des fonds marin. Le courant est toujours bien présent, et finalement nous fatiguons assez vite ! Nous remontons sur le kayak et décidons de nous laisser un peu porter par le courant. L’eau étant très claire, nous arrivons même à repérer une raie dans le fond de l’eau. Jojo retourne à l’eau et observe la raie. Manque de pot, plus de batterie à la go pro et donc pas de photo de prise. Le temps de changer de batterie, la raie a eu le temps de bien partir.
Nous pagayons en direction de la rive pour revenir à notre hebergement. C’est complètement crevés que nous arrivons vers 16H30. Pas grand monde au logement, nous en profitons pour laver des affaires et prendre une bonne douche fraîche.
Jöran discute un peu avec Taeva qui nous suggère d’aller profiter de l’happy hour au grand hôtel Sofitel situé juste à côté. Bonne idée, nous partons pour le coucher de soleil. Le Sofitel est l’un des hôtels avec ces maisons sur pilotis. Pas le plus cher mais c’est déjà pas mal !
Nous nous installons près de la piscine à débordement avec vue sur les fameuses maisons. Ici ce n’est pas l’happy hour mais l’apéro chic. Les cocktails et autres sont moins cher entre des heures précises. A quelques minutes près il étai trop tard, mais la serveuse nous prend vite commande et nous en profitons. A l’entrée du Sofitel, nous avons également vu que ce soir c’était spectacle polynésien à l’hôtel. Nous décidons donc de rester pour en profiter.
Après avoir choisi cosmopolitain et ti’punch bien corsé, nous prenons commande de nos plats. Jojo fait l’aller retour pour aller chercher l’appareil photo.
19H30 c’est l’heure du show, vahinés et tanes en tenue traditionnelle nous font démonstration de danses. Assez impressionnant de voir comment les femmes bougent bien leur bas du corps. Les tenues sont superbes. A la fin, les danseurs viennent chercher des touristes pour danser avec. Mégane se prète au jeu. Pas facile du tout de remuer tout ça ! Quelques petites photos avec les membres de la troupe de danses et nous regagnons notre hebergement. En rentrant nous discutons pas mal avec Vahere qui nous explique qu’elle s’occupe de la sanitisation des hôtels de Bora Bora. Nous discutons également de Lucie, elle remarque que Mégane a acheté un collier. Dingue de penser qu’elle vit sur le motu avec son mari depuis une vingtaine d’années coupé du monde. Mais en même temps c’est un petit coin de paradis au milieu du lagon aux nuances de bleu.
Nous discutons également beaucoup avec Mathieu, un français en tour du monde avec sa femme, Lucile. C’est donc vers 0h que nous irons nous coucher. Ce soir le temps est clair, il ne devrait pas pleuvoir.
