Au revoir Bora Bora, Ia Ora Na Moorea

La chaleur nous a réveillés vers 07h00, mission petit déj et préparage de sacs ! Ce n’était pas une mince affaire, nous avons tout de même eu le temps de faire une petite balade de 10 minutes pour voir un point de vue sur le lagon. Dans la tourmente Mégane perd son matelas gris enroulé (que quelqu’un doit avoir pris), nous faisons quelques photos avec Kaled et Keolani, avant que Christelle (une amie de cette dernière) nous conduise jusqu’au bateau.

Nous arrivons juste à temps au ferry, il arrivait au port. Bye Bye Bora ! Check-in à l’aéroport sans soucis, absence de contrôle de sécurité et avion à l’heure. 45 minutes de vol sans histoires, et nous touchons le tarmac à Moorea.

L’aéroport de Moorea est minuscule ; le temps de savoir où notre airBNB est situé et nous en sommes vites sortis. Commes nous avons entendu que le stop se faisait facilement sur l’île, nous marchons 10 minutes avec nos sacs énormes (20 et 21 kg quand même) avant de nous arrêter à un bon endroit pour tendre le pouce. Mégane avec son sac énorme et sa robe en soie de bali, c’était à voir ! 10 minutes d’attente et un gars s’arrête. Il travaille pour Europcar et nous amène à Vaiere, à 5 minutes à pied de notre airBnB. Sympa, merci ! Suivant les indications de notre hôtesse (la route en face des vieilles dames qui vendent des fruits), nous trouvons notre logement.

Veihinia, son copain Teiva, leur fils Kalany et trois chiens vivent dans la maison construite par le père de Veihinia. Ils sont très gentils et le petit Kalany de 5 ans est un peu timide mais adorable, on va passer de chouettes moments dans cette maison. Veihinia nous explique ce qu’il y a à faire autour de l’île, nous décidons d’aller à la plage de Temae proche du sofitel. En chemin, nous achetons des fruits (avocats, fruits de la passion et pommes cythères) et du poulet frites à emporter. Très bon poulet (un peu genre yakitori), mais qu’est ce que c’était gras…

Il est déjà 16h30, la plage est à une heure de marche ; nous faisons donc du stop. Un couple nous prend après 10 minutes, ils habitent à côté de la plage du coup c’est pratique ! Jolie plage, mais comme elle est orientée au Sud Est elle était assez sombre. 18h00, nous rentrons à pied vu qu’il fait sombre et qu’on a mangé comme des petits cochons à midi (l’engloutissement du poulet a plutôt eu lieu à 15h00 en fait). Une heure de marche et nous arrivons au village. Nous nous arrêtons à une pizzeria pas chère pour commander, mais ils sont fermés…Enfin plus ou moins, ils décident quand même de nous faire des pizzas à emporter. La gérante s’appelle Maeva, elle se faisait aider ce soir par un copain, Yves. On a passé un chouette moment, elle habite seule dans le quartier et nous a pas mal raconté ses déboires.

Armés de nos deux pizzas et d’une bouteille d’eau gratuite (elle nous trouvait mignons…Elle n’a pas vu nos têtes au réveil !), nous allons retrouver la famille qui mange dehors. De 19h00 jusqu’à minuit, nous avons discuté, discuté, discuté…Veihinia nous raconte son enfance et sa mise en couple avec Teiva, ils viennent de deux milieux complètements différents. Veihinia d’un milieu plus « occidentalisé » et choyé, Teiva d’un milieu plus débrouille, pêche…C’était un peu compliqué comme la belle famille ne l’acceptait pas, mais elle a tenu bon, a appris plein de trucs (faire la cuisine etc) et tout allait mieux. Teiva est un bon pêcheur, et ensemble ils se débrouillent à la polynésienne pour gagner des sous en plus de leur boulot classique (Sofitel pour Teiva et école maternelle pour Veihinia) : aller au « champ » récolter des noix de cocos, vendre du poisson, faire des events…Et bien sur l’airBnb, même s’ils font plus ça pour l’échange qu’autre chose. Jojo et Teiva jouent une bonne heure à la guitare et au Ukulélé, très chouette moment. Jojo apprend un peu les chansons traditionelles polynésiennes (très spirituelles et catholiques) et joue quelques unes des siennes. Teiva a même composé une chanson pour son fils !

Minuit passé, on se lève à 7h00 demain : on va quand même aller se coucher !