top of page

Moorea: Sous la pluie et le lait de coco

Ce matin, l’objectif est de rejoindre l’usine de jus de fruits de Moorea par la passe de Vaiere, une balade de trois heures via un col (dénivelé de 300 m). Le temps de nous préparer, il est déjà 11h00 ! Teiva nous dit qu’il commence à pleuvoir…Tant pis, on prend nos k ways et on essaye quand même ! 15 minutes de marche plus tard, une petite pluie commence…Qui se transforme bien vite en un déluge tropical qui durera toute la matinée ! Et oui on l’avait oublié c’est la fin de la saison des pluies…Après avoir attendu sous un arbre pendant 30 minutes, c’est trempés que nous rentrons à la maison. Nous nous séchons, mangeons notre lunch et essayons d’aller à l’usine de jus de fruits pour la visite de 14h00.

C’est comme si le diable s’en mélait : on décide d’y aller et le déluge reprend…Tant pis, espérons que les gens aient pitié ! On demande à des mamis sur le bord de la route si elles ne connaissaient personne pour nous y emmener…Prenez le bus ! OK, 5 minutes de marche plus tard nous trouvons le bus, mais il ne démarre pas car il attend l’arrivée du ferry. On trouve un taxi finalement, qui demande la modique somme de 25 € pour 15 km. On préfère encore marcher ! Les polynésiens rigolent bien de nous voir comme ça, sympa ! 15 minutes de stop sous la drache, une gentille mamie nous prend et nous emmène jusqu’à Maharepa…Où il fait 10°C en plus et plein soleil ! Tu parles d’un micro climat !

Petite séance shopping, un minivan de tour organisé vide nous prend en stop jusqu’à l’usine de jus de fruits de Rotui. Pas de bol, pas de visites aujourd’hui (malgré la nana au téléphone qui avait dit que oui)…Petite dégustation et quelques explications avant de tenter de revenir à la maison. Rien en stop pendant 30 minutes, il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de place pour s’arrêter ! Nous marchons jusqu’à Pao Pao, à 30 minutes de là. Marie-Dominique (de l’air bnb de Tahiti) passe par là en scooter et nous rejoint devant un super marché…Elle a les cartes de crédit et de débit de Mégane, c’est la fête ! Nous la remercions, et continuons notre stop. Une nana finit par s’arrêter, elle avait déjà pris une autre fille en stop mais avait encore de la place pour nous. Elle fait même un détour jusqu’à Vaiare pour nous, trop sympa !

Nous sommes de retour pour 17h00, comme prévu. Nous enchainons avec la soirée tahitienne, plus spécifiquement la préparation du poisson cru au lait de coco avec les ingrédients bruts, avec en prime un uru (fruit de l’arbre à pain).

  • Préparation de l’Uru : monter dans un arbre (à pain forcément) et sélectionner un bel uru un peu jaune avant de le jeter au sol. Enlever la tige (pédoncule) du fruit qui est acide, faire une croix à la machête de l’autre côté. Préparer un feu de bois, mettre l’Uru comme ça sur la grille, tourner de temps en temps jusqu’à ce qu’il soit bien carbonisé (30 min). Enlever la peau en évitant de mettre trop de cendres sur la chair, c’est prêt ! La chair à l’intérieur fait penser à de la patate, avec une consistance d’avocat. Assez bon même si ça n’a pas énormément de goût, le top c’est d’en faire des frites (juste tremper l’uru précuit dans 10 bons centimètres d’huile en ébullition).

  • Préparation du lait de coco : sélectionner des vieilles noix de coco (brunes), enlever les fibres externes et gratter pour avoir un joli noyau. Technique pour casser la coco avec le dos de la machète : trouver les yeux et la bouche (il y a trois taches sur un des côtés, deux sont symétriques et une non), tourner la noix pour que les yeux soient vers le haut, taper quelques coups secs transversalement avec le dos de la machète sur la coco. En théorie ça devrait casser bien droit. Faire pareil pour les autres côtés, séparer la coco et boire le jus (l’eau de coco). Ensuite, avec un blender (ou dans ce cas une lame disquoïdale crénelée fixée à une planche), râper la coco. Celle-ci est alors pressée dans un étamine (tissu), ce qui sort est le lait pur de coco, non dilué avec de l’eau (contrairement à ce qu’on avait fait en Thailande).

  • Préparation des sashimis : Sur un lit de chou blanc, couper le thon rouge cru en lamelles, arroser de jus de citron. Simple !

  • Préparation de la sauce qui accompagne le sashimi : mélanger ensemble de la sauce huître, sauce soja, moutarde, ail mixé, sucre et jus de citron. Pour les quantités ils font tout à l’œil…pas trop facile de savoir combien du coup. Monter la sauce à l’huile d’olive comme une mayonnaise.

  • Préparation du poisson cru : Découper les tomates en cubes,découper le concombre de la même manière, mettre dans un saladier à part. Couper le thon blanc en petits cubes, presser l’équivalent de 4 petits citrons vert et arroser le poisson avec. Ajouter le lait de coco et bien mélanger. Ajouter ensuite tomate et concombre. Et c’est prêt ! Dans cette version ils ne marinent pas le poisson dans de l’eau salée.

Vaihini met la table et utilise les cocos vides pour présenter le poisson cru ! On mange bien et trop ! Jojo part ensuite à la pêche aux crabes avec Teiva. Une pêche de nuit opposée à la plage en dessous des cocotiers (les crabes aiment bien), il a plu ils devraient sortir…Pas de pot on n’en voit qu’un, il est trop tard ils dorment ! On va voir le lever de lune sur Tahiti, c’est beau…En plus on voit trop bien la voie lactée ici, très peu de pollution lumineuse. Nous rentrons par la suite, bredouillles mais contents, on discute un peu puis au lit.


POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
  • Facebook Vintage Stamp
  • Instagram Vintage Stamp

© 2023 par SUR LA ROUTE. Créé avec Wix.com

bottom of page