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Bienvenue à la Isla de Pascua

10 avril 2018 : Tahiti – Ile de Pâques

Nous passons la soirée à faire nos geeks et à papoter quand même un peu. L’embarquement est assez long, l’avion est bondé pour l’île de Pâques (la moitié de l’avion fait le transit jusqu’à Santiago). Le voyage dure cinq heures, rien à raconter hormis un bon repas chaud servi…A 4h du mat’ ! Nous n’avons pas très bien dormi du coup, c’est la tête dans le cul qu’on fait la file pour le contrôle des passeports. On prend deux pass pour visiter les sites archéologiques de l’ile, avant de faire près d’une heure de file avant de voir la lumière du jour ! Il y a un groupe qui fait de la musique polynésienne avec danses. Les polynésiens sont venus des Gambiers avec leur culture vers 800, avant de se faire déporter par des négriers Péruviens vers 1860. Quelques individus libérés sous la pression de l’Eglise revirent leur île, mais amenèrent des épidémies qui tuèrent presque tout le monde hormis une centaine d’individus. La population actuelle comporte plus d’Européens, de Chiliens et de Polynésiens immigrés que la population originelle (Rapa Nui).

Nous sommes une belle bande de Français et de francophones dans le pick-up qui nous amène à notre camping qui est très grand et comporte une 50aine de tentes. Nous nous installons, découvrons notre camping puis partons découvrir Hanga Roa, capitale et unique ville de l’île. C’est assez mignon et animé, avec restos, bars, échoppes…Qui ferment à 22h00. Le soleil se couche vers 21h00, quelle différence par rapport à la Polynésie ! Nous trouvons un ATM et allons manger et brainstormer sur les jours qui suivent.

Vers 19h00, nous faisons quelques emplettes avant de rentrer au camping pour prendre notre douche. On est HS, allez hop au lit !

11 avril 2018 : Ile de Pâques

Nuit dans la tente pas très bonne pour Jojo, qui a dormi à moitié sur deux matelas. Mais d’un autre côté pas de rosée le matin ni le besoin de tout remballer, c’est cool. Petit déj dans la cuisine bondée, une table d’Argentins et de Chiliens met l’ambiance !

Nous partons vers 11h30 explorer la petite baie de Hanga Piko et son joli Moai. Petit site, mais pas du tout touristique avec ses bateaux de pêches et ses pirogues. Nous nous rendons dans la foulée vers la grotte (Ana) de Kai Tagata. Grotte assez historique avec des peintures rupestres, mais malheureusement fermée pour cause d’éboulement. Après une balade sur des falaises avoisinantes (il y a très très peu de plages à l’île de Pâques), nous nous dirigeons vers le centre d’Hanga Roa.

Un passage à la poste du Chili nous apprend que le monoi est dangereux dans l’avion et ne peut être transporté…Car il est inflammable ! Mouais on n’y croit qu’à moitié : le kérosène du réservoir est inflammable aussi lui et n’est pourtant pas interdit (heureusement).

Nous mangeons notre pique nique au petit port de pêche (nous y avons vu des tortues marines), avant de faire un arrêt coca dans un petit café et de visiter l’église principale d’Hanga Roa. Rien de spectaculaire à part une jolie devanture en bois mélant influences chrétiennes et pascuanes (polynésiennes), mais attendez quelques années et vous verrez une église transformée en tortue géante (mascotte de l’île) avec pas mal de symbolisme (nombre de portes=nombre de clans ancestraux, etc).

Prochain stop : le musée ethnographique d’Hanga Roa, principale référence culturelle concernant la culture et l’histoire des Rapa Nui. Nous passons par le site de Tahai avec ses ahus (semblables aux marae polynésiens), plateformes cérémonielles où sont dressés des moais (statues représentant les ancêtres) construits en tuff volcanique. Assez atmosphérique !

Le musée est tellement bien fait (et gratuit pour notre plus grand bonheur) que même Mégane a kiffé. De l’arrivée des polynésiens en 800 en passant par l’érection des moais en finissant par le culte de l’homme oiseau au 18-19ème siècle, tout est bien expliqué et illustré à l’aide de matériel didactique (panneaux,sculptures, outils, statues…).

Instruits, nous retournons vers le centre où nous allons digérer tout ça avec 1-2 cocktails (merci Maja et JF). Ben quoi, c’est la happy hour ! Et puis le Pisco Sour chilien (même si différent du Péruvien) était vachement bon. Nous y rencontrons notre potentielle future guide, Keka, une Rapa Nui (habitante originelle) qui propose des tours de l’île et des sites en Français. Le programme a l’air chouette, mais c’est hors de prix (70 € par personne) donc bof bof… La serveuse bien sympa nous donne un autre piston pour faire envoyer nos affaires par bateau. Muchas gracias, aujourd’hui nous avons bien pu pratiquer notre Expagnol, vale vale !

Soirée passée à cuisiner, à essayer de faire charger nos appareils, et à discuter avec 2-3 Chiliens dans la cuisine bondée. C’est chouette, mais vraiment trop de monde : nous allons prendre un air BnB les 4 dernières nuits chez un gars qui a l’air sympa répondant au nom de Manuel.


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