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A la recherche des Moaïs : jour 2

La pluie torrentielle du matin n’a heureusement pas perduré : après un bon café préparé par notre Manuel préféré, nous quittons la casa…Vers 11h00 ! Tour en scooter :

  • Ahu Vinapu : ahu proche de l’aéroport et d’une raffinerie où tous les Moais ont été renversés, et qui donne une bonne idée de l’état des reliques architecturales avant leur restauration. Le travail des pierres basaltiques de l’autel central est impressionnant !

  • Ahu Vaihu : la mer est déchainée, les moais renversés (décidément) ont un petit air d’apocalypse. Les Pukeos ont roulé jusqu’à la côte! A proximité, petit village pascuan reconstruit, avec ses poulaillers, maisons elliptiques et cultures de tarot et de bananes sur roches (on the rocks).

  • Rano Raraku : enfin, le clou du spectacle ! C’est dans le flanc Sud-Est de ce cône volcanique que la quasi entierté des Moais ont été sculptés…Et beaucoup de ces statues mégalithiques n’ont jamais atteint leur ahu (guerres, problèmes de transport…) et ont peu à peu été enfouies dans la terre. Du coup nous voyons moultes têtes dépasser, ainsi que quelques moais tombés durant le transport ou en phase d’extraction du flanc de la montagne. Les scientifiques pensent que pour un Moai standard, 5-6 personnes taillaient la statue pendant 6 mois en position couchée, en laissant une arête dans le dos. Une fois la statue prête au transport, on vient casser ces arêtes et on la fait glisser dans une tranchée où elle est maintenue debout, le temps de finir le travail du dos. Ce travail de la pierre (tuf volcanique) se fait…Avec des pierres plus dures (basalte) ! Pas de métal dans le temps…Quel boulot de dingue. Il y a plusieurs théories concernant leur transport : faire rouler les statues sur des rondins de bois, les balancer avec un trépied, les faire marcher…Les faire marcher ? Oui, avec trois équipes qui balancent le Moai entre elles, trois cordes étant attachées à la tête. C’est la théorie la plus en vogue pour le moment : elle a été vérifiée empiriquement par une équipe à Hawai, concorde avec le récit des anciens qui disaient que les statues marchaient, et semble expliquer plusieurs caractéristiques des Moais. Tout d’abord, la forme des yeux des Moais bruts (avant leur mise en place sur l’ahu) avec une section transversale triangulaire semble bien se prêter à la fixation des cordes. Deuxièmement, les statues abandonnées lors du transport sur des descentes sont tombées sur leur visage, tandis que les moais sont tombés sur leur dos dans les montées. Troisièmement, les statues brutes penchent vers l’avant et ont leur centre de gravité plus bas (elles sont plus grosses des hanches !) que les statues des ahus, caractéristiques indispensables pour pouvoir les balancer. Quoi qu’il en soit, ces différences ne sont pas faciles à observer pour les néophytes que nous sommes ! Nous faisons pêter les photos, profitons du beau temps et allons visiter le cratère du volcan, où une zone humide forme une petite réserve naturelle. Des têtes de moais nous observent du flanc, assez unique !

  • Ahu Tongariki : Dès que l’on entre, la vue des ces 15 Moais sur leur ahu dans une cuvette proche de la mer ne laisse pas indifférent…Trop beau ! Aucune explication par contre ici, nous nous imprégnons du lieu et continuons la route, nous reviendrons pour un lever de soleil d’ici quelques jours.

  • Voulant gravir le volcan (Maunga) Terevaka, nous nous garons à mi chemin le long de la « nationale » entre Hanga Roa et la plage d’Anakena. Manque de pot, ce n’était pas exactement le début du trail, et après une heure dans des prairies remplies de chevaux et entourées de barbelés, nous déclarons forfait. Il n’y avait pas de sentier et on risquait franchement l’entorse avec la multitude de rochers dissimulés dans l’herbe ! Nous réessayerons cette ascension demain, Jojo ayant finalement trouvé un autre chemin.

La jauge d’essence est dans le rouge, nous arrivons avec quelques kilomètres en rade à la station essence à Hanga Roa. Nous attendons un bon quart d’heure que des camions citernes remplissent les cuves…Enfin le plein, ça fait du bien (bien bien). Nous bookons un cours de surf pour le lendemain (la nana dit qu’on va apprendre à surfer en une leçon, mouais on n’y croit pas trop), faisons quelques emplettes souvenirs et allons bloguer au bar « la Kaleta ». Nous nous faisons plaisir avec l’happy hour : un cocktail acheté, un gratuit… Il faut pas nous le dire deux fois ! Le pisco sour plait bien à Jojo ; Mégane tente le Amaretto sour qui est super bon ! Nous rentrons à la casa vers 22h, il fait faim ! Manuel n’étant pas là ce soir nous rattrapons notre retard sur le blog. A demain los amigos !


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