Volcan Orongo
- Jo and Még
- 12 avr. 2018
- 2 min de lecture
Nous quittons le camping vers 13h00, la matinée est passée à paresser, jouer du Ukulélé et prendre le petit déj. Le Ukulélé casse un peu la glace et nous parlons un peu avec un Chilien du nom d’Oswald (oh lala notre espagnol est rouillé), un tahitien du nom d’Yves (qui sait bien faire du Ukulélé, forcément) et un Haitien du surnom de pequeño. Premier Haitien que l’on rencontre, sympa même si on ne comprenait pas à 100 % son Français !
Nous marchons jusqu’au volcan Rano Kau qui ferme le triangle de l’île de Pâques au Sud Ouest Ouest. Petite montée, mais il fait très chaud ! Casquettes, crèmes solaires et eaux nous accompagnent, indispensables. Nous passons par quelques bois (il y en a quand même sur l’île de Pâques) où paissent quelques vaches, mais cette forêt n’a rien de tropicale et a l’air artificielle ou invasive (rhododendrons, eucalyptus…). Un petit air de méditerranée ! Sur les hauteurs (300 m), les arbres laissent place aux étendues herbeuses. Le cône volcanique est assez joli, avec le cratère rempli d’un genre de marécage qui forme un bastion d’espèces indigènes non touché par l’homme, le bétail ou les feux. Le sentier qui longe la crète nous emmène à Orongo, un endroit très spécial dans la culture Rapa Nui. Nous souhaitons bénéficier des baños, mais vu le prix exhorbitant (0,7 € par personne), nous passons notre tour. La madame pipi est une piel de vacca (peau de vache) et nous insulte à moitié, mais c’est peut-être dû au fait que nous voulions y aller à deux (podemos ir juntos) ? Nous ne le saurons jamais ^^ On se fait tamponner le billet, profitons des explications très bien faites du musée et visitons le site, ancien village reconstitué. En deux mots, le pueblo est l’endroit phare du culte de l’homme oiseau. Après le culte des ancêtres Moais est venu ce culte au 17ème – 18ème siècle, inspiré de Make Make (Dieu créateur). Les représentants des clans faisaient la course tous les ans en partant d’Orongo jusqu’à un Motu (île) où nichent des genres de mouettes (sterns). Le premier qui attrapait un œuf et le ramenait au village (vivant) devenait le chef religieux pour l’année à venir, son clan ayant des privilèges sur les autres. Cette pratique perdura jusqu’à l’arrivée des esclavagistes Péruviens dans les années 1860s et l’épidémie qu’amenèrent les survivants de cette exode. Malheureusement, à part quelques pétroglyphes et maison reconstruites, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent au village…Remerciez les pilleurs !
Nous rentrons à Hanga Roa, nous sommes bien fatigués. Petite session courses et nous nous posons au bar Haitonga pour bloguer. Nous allons un peu profiter du camping ce soir !




















Comments