17 avril 2018 : Ile de Pâques
Réveil difficile, dernier vrai jour sur l’ile de Pâques. Le coccyx de Mégane n’étant pas totalement rétabli, Jojo fera seul sa randonnée pour atteindre le sommet du volcan (Mauga) Terevaka. Mégane quant à elle reste à la maison et s’occupe de rattraper le retard du blog et de faire une sieste… de 2 heures !
Rando de Jojo :
Je pars en scoot et m’autorise une petite pointe de 80 km/h sur la « nationale »…Pas trop longtemps et heureusement : une horde de chevaux sauvage manque de me percuter en déboulant des fourrés à droite ! Les chevaux ruent et empruntent le macadam sur une petite centaine de mètres. J’arrive au parking, pas un chat sauf un mec qui me regarde d’en dessous des arbres. Zarbi, je vérifie à deux fois que j’ai fermé bien fermé le scooter. J’atteins le sommet (5 km de marche) en une heure 15, incluant 15 minutes pour explorer une grotte avec des pétroglyphes de Make Make…Mais rien à se mettre sous la dent à part une veille casserole pas d’époque ! La vue est pas mal d’en haut du Terevaka (360°, les trois coins de l’île), mais le volcan en soi est une grosse colline enherbée pas super spectaculaire (comparée au Rano Raraku et Orongo). Le vent souffle très fort, je ne tarde pas et entame la descente avec quelques pauses photos. Le scooter est encore là, le gars bizarre me dit un truc que je n’ai pas compris, je rentre vite à la casa de Manuel !
C’est vers 13h que Jojo revient, trouvant Mégane endormie ! Nous mangeons tous les deux une partie de nos restes de nourriture, puis nous préparons dans un gros sac tous les souvenirs achetés et les choses que nous voulons renvoyer en France. Effectivement, nous nous rendons en scooter à la poste de Hanga Roa et demandons à faire un colis pour envoyer toutes nos affaires : tente, autres trucs de camping, babioles achetées, colliers de coquillages, … Tout de même 8 kilos répartis dans deux cartons. Dire qu’on se trimballait tout ça (tu m’étonnes que Mégane aie eu mal au dos…). La fille galère pas mal avec tous les papiers à remplir, mais après presque une heure (à avoir foutu le bordel à la poste : une grande queue s’est formée derrière nous) , c’est réussi ! Nous en profitons pour faire tamponner nos passeports (tampon spécial de l’île de Pâques avec des moais ^^).
Lorsque nous quittons la poste, il est déjà presque 16h… ça tombe bien, puisqu’à 16h nous avons un cours de surf de prévu. Nous nous rendons donc à l’école de surf situé juste à côté (40€ les 2h de cours par personne nous avait semblé être un bon deal). Nous attendons presque 30 minutes, le prof étant en retard… La gérante de l’école de surf est énervée et nous dit qu’on va devoir reporter le cours… Sauf que nous partons demain matin, donc impossible ! Finalement elle contacte une autre personne pour nous donner cours. C’est donc vers 16h30 que nous partons en direction de la mer habillés de wet suits. L’eau est à 22 degrés mais il vaut mieux se couvrir le ventre, la planche peut abimer la peau. Notre prof est un Argentin du nom de Gonzalo. Un gars super sympa qui parle un peu français. Nous mêlons donc français, anglais et espagnol pour nous faire comprendre. Le lieu d’apprentissage du surf est une petite plage de galets et de rochers. Des personnes font du snorkling à cet endroit (nous y avons vu des tortues les jours précédents). Nous qui pensions avoir un cours théorique au sol avant d’aller dans l’eau… Et bien non, directement dans l’eau ! Avec Jojo on pensait qu’il fallait se mettre plus en avant sur la planche quand nous étions penchés dessus, en fait non les pieds doivent dépasser. On fait une sorte de crowl avec les bras en alternance pour avancer. Le but dans un premier temps étant de se faire emmener par une vague et de parvenir à se mettre debout. Loin d’être facile… on nous avait dit qu’on pouvait surfer en une leçon… On n’y croit plus ! D’autant plus que le prof nous aide pas mal en nous poussant vers l’avant pour nous faire emmener plus facilement. Nous enchainons avec Jojo en alternance les essais, plus ou moins fructueux. Jojo se débrouille bien, Gonzalo ne veut pas croire que c’est sa première fois (en même temps il a déjà fait un peu de body board). Mégane est plus méfiante, les vagues nous emmènent jusqu’au bord où de nombreux cailloux sont présents et ce n’est pas très profond. Avec son coccyx encore en convalescence, il faut y aller mollo ! Jojo se fait surprendre par le courant et à du mal à revenir au point de départ. Fatiguant le surf : 99% de nage, de saltos dans l’eau et d’attente pour 1% de glisse et de bonheur… Mégane discute un peu avec Gonzalo, il parle bien français car il a été pas mal sur Tahiti, les cours de surf c’est juste un plus, en fait il est chef de cuisine et va ouvrir son propre restaurant sur l’île de Pâques la semaine prochaine. Dommage, on ne sera plus là pour tester ! La suite du cours se passe bien, nous enchainons à tour de rôle les tentatives. La marée étant basse, les vagues se cassent plus loin, ce qui fait que les vagues arrivant pour nous sont plus petites. Au bout de deux heures, Mégane arrête et va se poser au bord de l’eau, observant Jojo encore en action. Finalement, la fatigue et surtout l’eau salée auront eu raison de lui aussi. Il rejoint Mégane et nous repartons à l’école de surf. Pour un premier cours ce n’était pas si mal, on retentera peut être en Colombie et sinon on fera un stage UCPA quand on rentrera, ça nous a beaucoup plus !
Nous saluons Gonzalo et le remercions, les hispaniques sont très expressifs, on sent bien qu’ils sont sincères. Nous reprenons le scooter et rentrons à la casa de Manuel. Lorsque nous arrivons, celui-ci est en plein rasage de cheveux ^^. Ce soir nous allons manger au restaurant pour notre dernier soir ensemble. Manuel va prendre une douche et nous annonce qu’il est prêt ! Oui mais nous pas du tout ^^ On se hâte avec Jojo à prendre une douche à notre tour, difficile avec la température de l’eau qui joue au yoyo . C’est finalement vers 20h que nous nous dirigeons vers le centre de Hanga Roa. Le restaurant s’appelle le Neptune, ambiance sympa avec une musique typique de l’île de Pâques. Nous nous installons et commandons nos plats. Manuel et Jojo ont sorti leur belles chemises, Mégane n’a pas osé sortir la robe, il fait très frais en soirée. La soirée se passe super bien, la nourriture est bonne, la bouteille de vin commandée coule toute seule. A la fin du repas Manuel nous offre un pisco sour et reprend un gros plat de frites. Mégane n’en peut plus : elle est pleine. Nous discutons pas mal et rions bien. Le pisco sour a du mal à passer pour Mégane qui préfère le donner à Manuel.
Nous rentrons à la maison vers 23h30, c’est donc crevés et le ventre bien tendu que nous allons nous coucher. Demain matin, le réveil est prévu à 6H45 pour aller voir le lever de soleil sur les 15 moais de l’Ahu Tongariki. On verra si on arrive à se lever….
18 avril 2018 : Ile de Pâques - Santiago
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la petite sœur préférée de Mégane : Bon anniversaire !!!
Ce matin, comme on s’en doutait, le réveil à 6h45 fut difficile… Tant pis pour le lever de soleil (la journée qui arrive s’annonce longue) sur l’ahu Tongariki. Nous restons donc au lit jusque 9H30. On en avait bien besoin et d’ailleurs on serait bien resté encore un peu plus.
Aujourd’hui c’est le grand départ… Nous quittons l’île de Pâques direction la Bolivie ! Nous prenons le petit déjeuner avec Manuel dans la cuisine. Il part faire une course, et revient pour nous emmener en deux aller retours à l’aéroport. Il nous offre deux colliers de coquillages, nous fait la bise et hop, déjà le temps de monter dans l’avion ! C’était chouette de l’avoir comme hôte air bnb.
Voyage sans histoires de 4 heures 30, Jojo regarde le dernier Star Wars chronologique (the last Jedi) et Coco (les yeux ça pique vachement…à cause du surf de la veille^^). Mégane bosse la Bolivie et le blog, et regarde « le Grand Partage ». Nous attendons 20 minutes après notre atterrissage à Santiago avant de pouvoir sortir de l’avion, mais c’est pas grave vu que nous avons 14 heures devant nous ! Pas la peine de nous enregistrer trop à l’avance : nous passons la soirée à manger, bloguer et discuter avec Mathieu et Lucille que nous retrouvons.