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Salar Uyuni : jour 1 excursion

Nous sommes le 25 avril, aujourd’hui c’est un grand jour puisque nous partons 3 jours en excursion organisée afin de découvrir le Salar d’Uyuni et le Sud Lipez, l’une des grandes activités phare de la Bolivie. Nous avons rendez vous à 10H20 devant l’agence Andes Salt Expedition que nous avions choisi la veille. Nous arrivons bien à l’heure, une horde de touristes attend déjà, nous sommes pressés de connaître notre groupe ainsi que notre guide. Nous sommes chanceux, aujourd’hui c’est grand soleil ! Nous sommes ajoutés à un groupe de 4 nanas allemandes. Les quatres filles semblent se connaître et parlent beaucoup entre elles. Notre guide s’appelle Vladimir, nous sommes plutôt contents, nous avions vu de bonnes revues à son sujet sur Tripadvisor. Le guide c’est super important, c’est ce qui fait que ça passe ou que ça casse ! Vladimir est un Bolivien originaire de Potosi, guide depuis 8 ans, il a la 40aine et plus toutes ses dents (c’est le cas de le dire ^^). Nous montons à bord de son super 4X4, finalement nous n’avons pas tant de place que ça. En bon co-pilote Joran monte devant. Nous sommes trois filles à l’arrière et deux filles tout derrière.

C’est parti pour notre premier arrêt au Sud de la vlle : le cimetière de trains. Ce cimetière dans un cadre désertique est constitué de carcasses rouillées de locomotives à vapeur américaines et françaises en activité de 1880 à 1940 pour acheminer des minerais vers le Chili. Petite pause de 15-20 minites pour faire des photos sur les trains abandonnés.

Nous repassons sur Uyuni pour récupérer le lunch du midi puis partons en direction du salar. Le salar se dessine devant nous avec ses mirages, nous avons l’impression de voir flotter les montagnes. Petit arrêt à Colchani, un village de mineurs de sel où tous les touristes s’arrêtent en départ d’excursions organisées. Beaucoup d’échoppes de souvenirs dont le fameux sel du salar, et un petit musée en sel que nous visitons en 5 minutes chrono (statues de sel). Nous achetons quelques babioles, Jojo se prend un jus survitaminé avec carottes (c’est pas pour Mégane). Ici ils sèchent le sel, rajoutent de l’iode et vendent le tout pour un prix rikiki (15 Bol soit 2 € les 50 kg).

Toute la joyeuse troupe part ensuite vers le salar ! Du blanc à perte de vue, enfin pas totalement blanc, plutôt avec des teintes de marron liées aux pluies et aux remontées capillaires (il y a de l’eau à 140 m de profondeur). Le salar est un grand lac de sel asséché de 12 000 km² (1/3 de la Belgique), créé quand l’océan a été pris au piège lors de la formation de la cordillière des Andes il y a 100 million d’années (subduction de la plaque de Nazca sous la plaque d’Amérique du Sud). D’année en année, la couche de sel est de plus en plus épaisse et le salar s’agrandit davantage. Nous nous arrêtons au monument de sel du Dakar et prenons des photos. C’est aussi là que nous mangerons notre lunch (dans un hôtel de sel) en sociabilisant un peu avec nos voisines de 4x4 : Guesa 24 ans, Lisa 28 ans, Salomé et Charlotte 18 ans. Nous profitons du ciel bleu et faisons pleins de photos. Le blanc qui nous entoure nous oblige à porter nos lunettes de soleil (impossible de faire sans, trop éblouissant). Le lunch se passe dans un hôtel entièrement construit de sel, le petit groupe mange (les allemandes parlent beaucoup entre elles). Vladimir fait gouter la viande de lama à Joran (ça ressemble beaucoup à de la viande de porc en plus caoutchouteux), Mégane goûte également un petit bout (pauvre bête). Après ce repas sans trop d’échanges, nous partons faire des photos autour des drapeaux plantés à côté.

Nous retrouvons notre guide Vladimir et nous enfonçons davantage dans le salar, avec des zones tantôt blanches, tantôt grises ou marrons. Nous roulons pendans 45 bonnes minutes et nous nous arrêtons au milieu de cette blancheur. C’est l’heure de profiter et de faire encore des photos ! Les guides sont supposés être doués pour les photos en perspective. Nous jouons le jeu avec Vladimir et c’est ainsi que Joran écrase Mégane avec son pied, ou Jojo se retrouve suspendu aux cheveux de Mégane. Nous prenons du plaisir à faire ses photos. En plus nous sommes chanceux, la météo est top et il fait chaud ! Une fois fini avec nous, Vladimir fait des photos avec le groupe d’allemandes. Nous terminons avec une petite video en perspective dans une boîte de Pringles sur Despacito. Chouette !

Avant dernier arrêt de la journée : l’île Incahuasi. C’est véritablement un îlot de roches coralienes et volcaniques, s’étant trouvé initialement sous l’eau mais ayant surgi des flots lors de l’évaporation de la mer intérieure. Des milliers de cactus géants peuplent ce gros rocher, ils croissent à la vitesse d’1 cm/an…Des cactus de 10 m de haut sont donc vieux de 1000 ans ! Très bel endroit, le contraste avec le blanc entourant le promontoire rocheux à perte de vue est saisissant.

Nous roulons ensuite jusqu’à un endroit pour le coucher du soleil, gorgé d’eau. Nous marchons un peu pieds nus, le sel sous 10 cm d’eau est dur et hérissé d’aspérités, pas super confort ! Nous remarquons qu’un 4x4 est resté coincé dans une région boueuse…Vladimir et Jojo vont aider et poussent le véhicule, finalement l’effort collectif avec d’autres guides et touristes a eu raison de l’embourbement…Un chouette moment, même si Jojo a l’impression d’avoir couru 10 km !

Nous roulons un bon moment pour nous arrêter à San Juan, un village à côté du Salar. Notre hébergement pour la nuit est un hostel de sel avec douche chaude payante, notre chambre à 2 est constituée d’un matelas…Pour une nuit ça le fait ! Nous prenons notre douche, buvons un maté et mangeons la cena (souper). On se sent un peu isolé, pas cool les nanas parlent Allemand entre elles et ne se soucient pas de nous…Sympa ! La nourriture n’est vraiment pas bonne, dès que nous avons fini nous allons au lit (21h30). Jojo avait sorti le Ukulélé, tant pis pour ce soir il n’est pas d’humeur !


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